Pro-Garden de Brasschaat a récemment commencé à importer les tondeuses autonomes de FJDynamics. Nous avons pu faire l’expérience de l’un des premiers essais pratiques pour nous faire une idée des possibilités de la tondeuse zéro turn Z42P au golf de Brasschaat. En plus de la technologie, nous étions particulièrement curieux de savoir comment Steven Eyckerman de Pro-Garden souhaite commercialiser cette tondeuse.
FJDynamics est une entreprise de robotique axée sur la numérisation, l’automatisation et les nouvelles énergies dans les secteurs de l’agriculture de précision, de la construction et de l’ingénierie électrique. L’entreprise possède des centres de R&D et d’opérations à Singapour, aux Etats-Unis, en Suède, en Chine et à Hong Kong et vise à fabriquer des robots utiles et abordables pour les industries les plus exigeantes en main-d’œuvre. C’est ainsi que FJDynamics travaille même actuellement sur une gamme de machines pour les golfs.
Sur la base de son expérience en matière d’automatisation, le fabricant a développé cette tondeuse automotrice à rayon de braquage zéro alimentée par batterie. Le 42 dans la désignation de type correspond à une largeur de travail de 107 cm. Les deux lames de la tondeuse sont entraînées individuellement par un moteur électrique. La vitesse maximale est de 12 km/h. Deux moteurs électriques s’en chargent: un par roue. Avec les batteries, le poids total en ordre de marche s’élève à 335 kg. La puissance électrique totale est de 6,79 kW. Cela signifie que la tondeuse peut théoriquement tondre environ 24.000 m2 avec une seule charge. Au total, il y a 3 batteries de 48 volts dans la tondeuse. Celles-ci peuvent être changées facilement et rapidement. Avec 3 chargeurs et 3 jeux de batteries, vous pouvez travailler en continu.
Tous les réglages de tonte s’effectuent via l’écran avant droit de la machine: le réglage de la hauteur, les 3 régimes de tonte et les 5 vitesses de déplacement.
La tondeuse peut être conduite manuellement, à l’aide de la télécommande ou de manière entièrement autonome. Il y a différentes antennes et capteurs sur la machine de base qui connectent la tondeuse à l’environnement de travail et aux satellites.
En principe, la tondeuse est connectée via une carte SIM combinée à la 4G. Les utilisateurs peuvent également opter pour une station de base RTK sur place. Cela représente un investissement d’environ 2000 euros. Dans ce dernier cas, bien sûr, vous devez soit laisser votre trépied, soit le remettre exactement au même endroit à chaque fois. Si ce n’est pas le cas, vous devrez redéterminer le terrain. Une fois la station RTK installée (ou la carte SIM activée), les contours extérieurs du site sont parcourus et sur la base de ces données, le logiciel créera alors une carte. Dans le même temps, le capteur Lidar effectue une copie 3D du terrain, qui prend également en compte la hauteur. A cela s’ajoutent le détecteur de capteur et le capteur à ultrasons qui réagit aux obstacles du terrain. Avec ces données, une carte est ensuite compilée qui sert de base au programme de tonte.
La tondeuse peut également tondre autour des obstacles et même entre les arbres sans être dérangée si le signal se coupe pendant quelques secondes.
Où peut-on utiliser ce type de tondeuse? Cette tondeuse autonome à rayon de braquage zéro se situe-t-elle entre le robot et la tondeuse autoportée, avons-nous demandé à Steven Eyckerman, qui ne voit pas cette Z42P comme un remplacement de la tondeuse à gazon robotisée traditionnelle, ni de la tondeuse autoportée professionnelle.
Steven: ‘Je veux commercialiser ce concept comme une tondeuse autonome, que l’entreprise paysagiste ou l’administration publique utilisera pour tondre régulièrement certaines pelouses à l’avance. Le grand avantage est que l’homme, qui autrement conduirait la tondeuse autoportée, peut maintenant simplement mettre cette tondeuse au travail et entre-temps faire un travail plus significatif (lire: mieux payé).’
Ce concept de tonte ne remplacera jamais le robot tondeuse traditionnel, car un robot effectue une tonte d’entretien. Par exemple, le client où l’entrepreneur vient travailler avec cette tondeuse ‘fait simplement l’expérience’ de l’entrepreneur qui vient tondre, à la différence qu’il effectue d’autres tâches (plus) significatives tout en faisant d’autres choses. De plus, un robot de tonte ne peut tondre que jusqu’à une certaine hauteur maximale et si l’herbe pousse trop haut, il ne peut jamais atteindre la hauteur souhaitée dès la première fois : cette tondeuse le peut.§