Nicolas De Wilde est représentant commercial chez Stihl

30 janvier 2025

Dans cette rubrique, nous voulons vous faire découvrir l’histoire des personnes qui se cachent derrière les emplois dans le secteur des jardins, des parcs et de la foresterie. Quels que soient les antécédents et les études, la passion pour les espaces verts relie tout le monde. Cette fois-ci, nous avons rendu visite à Nicolas De Wilde.

  • Nom: Nicolas De Wilde
  • Domicile: Kieldrecht
  • Age: 35 ans
  • Travaille chez: Andreas Stihl nv
  • En service depuis: juillet 2019
  • Etudes: Techniques horticoles et architecture de jardin à Melle

GreenTechPower: ‘Comment décririez-vous votre métier?’

Nicolas De Wilde: ‘Je dis souvent que je suis ‘représentant’, mais c’est différent pour moi parce que vous mettez beaucoup plus d’énergie dans la construction et l’entretien de la relation client. De plus, je suis également l’intermédiaire pour les concessionnaires et notre personnel de bureau. Je parle vraiment des commandes ou de l’introduction de nouveaux produits chez les revendeurs. Nous soutenons également les revendeurs envers leurs clients finaux. Je le fais avec nos techniciens. S’il y a une question du client, je travaille avec l’un des revendeurs vers le consommateur final. Entre-temps, une équipe a été mise en place qui se concentrera spécifiquement sur le consommateur final, ce qui me donnera le temps et l’espace nécessaires pour travailler plus intensément avec les concessionnaires. Je me concentre sur le Hainaut, la Flandre orientale et la Flandre occidentale. Pour moi, c’est la plus belle région de Belgique. Lorsque je participe à des salons, je suis également présent pour épauler d’autres collègues.’

GTP: ‘Quelle était la raison ou la motivation qui vous a poussé à choisir ce métier?’

Nicolas: ‘Peu de temps après l’obtention de mon diplôme, j’étais d’abord sûr de vouloir continuer dans le secteur de l’horticulture, mais plutôt dans un poste de commercial. Après une première expérience professionnelle, j’ai su que l’industrie mécanique était mon truc et j’ai commencé à travailler dans un magasin spécialisé dans les machines de jardinage. J’ai toujours aimé faire ça, mais je voulais quand même grandir. Par la suite, j’ai eu l’occasion de commencer en tant que représentant de l’industrie dans une autre entreprise où j’ai été autorisé à faire le travail et à aller dans les administrations publiques. A l’époque, j’ai également eu l’occasion de développer davantage Stihl. J’ai ensuite eu l’occasion de participer à un voyage de concessionnaires où j’ai été impressionné par les usines que j’ai visitées en Allemagne, en Autriche et en Suisse. L’énergie de l’entreprise est si chaleureuse et familiale, ce qui rend encore plus attrayant de m’y consacrer. J’ai alors envoyé une candidature spontanée au siège social à Puurs. Entre-temps, j’ai commencé à travailler en tant que responsable de zone pour le jardin et le parc chez un autre importateur de machines. Un excellent travail avec de la substance, mais l’affinité avec la marque me manquait. Peu de temps après, j’ai reçu un appel téléphonique de Stihl me demandant si je voulais venir travailler pour eux. Là-bas, j’ai pu tirer pleinement parti des 10 années d’expérience et des connaissances commerciales que j’avais accumulées au cours des années précédentes.’

GTP: ‘Y a-t-il certains aspects de votre travail que vous préférez faire? Et d’autres choses que vous aimez moins faire?’

Nicolas: ‘Ces dernières années, de nombreux nouveaux produits ont été ajoutés à notre portefeuille, ce qui signifie que davantage de questions sont posées sur l’avenir, la stratégie et d’autres choses du genre. Ensuite, il y a les choses moins agréables, comme l’organisation des garanties, mais à ce moment-là, c’est aussi le défi de trouver une solution qui vous donne satisfaction. Je suis aussi souvent seul sur la route. Parfois, le contact humain me manque. Pour promouvoir cela, nous emmenons parfois un collègue du bureau avec nous afin que le concessionnaire sache qui est à l’autre bout du fil lorsqu’il appelle. Lorsque nous participons aux salons verts, nous sommes présents avec toute l’équipe, ce qui vous donne un autre coup de pouce. Même la réunion de vente est quelque chose de vraiment chouette pour moi en raison de tous les contacts avec les collègues.’

GTP: ‘Remarquez-vous que votre propre contribution est appréciée par les concessionnaires?’

Nicolas: ‘Je remarque beaucoup d’appréciation de la part des concessionnaires eux-mêmes. Mon expérience permet d’interpréter plus facilement les réactions des clients finaux. En faisant les choses correctement avec de bons résultats, vous obtenez cette appréciation. Après tout, le respect doit être gagné. Chaque concessionnaire reçoit la même attention de ma part; qu’ils passent une grosse ou une petite commande.’

GTP: ‘A quoi aurait ressemblé votre vie professionnelle si vous n’aviez pas fait ce métier?’

Nicolas: ‘Oula, c’est une question difficile. J’ai toujours été convaincu que j’allais faire de l’architecture paysagiste ou de l’entreprise de jardin. La pépinière m’a également attiré, mais ce n’était pas si évident financièrement. Je viens d’une famille d’agriculteurs et on m’a demandé un jour si je voulais reprendre l’élevage de porcs de mes parents. Si je devais changer, je resterais dans le secteur vert en me concentrant sur les plantes et les arbres.’

GTP: ‘Avez-vous des rêves ou des projets particuliers pour l’avenir?’

Nicolas: ‘Si je devais sentir que je n’obtiens pas assez de défis dans mon travail actuel, ce serait bien de faire quelque chose à côté… tant qu’il peut être combiné. Si l’un d’eux devenait plus grand, un certain choix s’ensuivrait. L’un ne doit pas souffrir de l’autre. Si je devais rencontrer une partenaire qui est également entreprenant et qui veut commencer quelque chose ensemble, les choses peuvent encore être mises en place à partir de zéro.’

‘Chaque année, le jour de mon anniversaire, je recevais une machine Stihl en cadeau, de sorte que la passion pour la marque s’est installée dès mon plus jeune âge.’

GTP: ‘Qu’aimeriez-vous voir changer dans le secteur à l’avenir?’

Nicolas: ‘Je suis toujours perplexe face à ce qu’il y a sur la planification du produit. Au cours des dix dernières années, l’électrification des machines a déjà connu un essor considérable. Allons-nous arrêter complètement de produire des machines à combustible? Non, bien sûr que non, car c’est notre base. J’ai vraiment hâte de voir ce qui va se passer au cours des prochaines années dans notre secteur. L’innovation est également nécessaire pour continuer à croître en tant que marque.’

GTP: ‘Y a-t-il des conseils spécifiques que vous aimeriez donner aux personnes qui débutent dans le secteur?’

Nicolas: ‘Si le secteur des machines ne vous intéresse pas vraiment, vous n’allez pas tenir le coup longtemps. C’est un défi en raison de la concurrence, des besoins, … Mais c’est le cas dans tous les secteurs. Il faut vraiment que ce soit ce que vous voulez faire. Ne vous laissez jamais distraire et suivez votre passion. Vous y passez au moins 8 heures par jour, donc il faut vraiment que ce soit quelque chose que vous aimez faire.’§

Aussi intéressant pour vous