Chaque année en mai, de nombreux jardiniers amateurs laissent leur tondeuse au garage. La raison ? L’initiative « En mai, tonte à l’arrêt » qui encourage à favoriser la biodiversité dans nos jardins. Le dérèglement climatique entraîne des variations et décalages saisonniers, ce qui affectent les sources de nourriture essentielles pour les pollinisateurs comme les abeilles, les papillons et autres insectes utiles. Laisser pousser l’herbe plus longtemps permet à la flore de s’épanouir, tout en offrant un abri naturel à cette faune précieuse. Résultat : une pelouse plus colorée et surtout une vraie bouffée d’oxygène pour la biodiversité. Husqvarna soutient cette initiative avec des solutions techniques intelligentes et livre quelques conseils pratiques pour faire la différence, aujourd’hui et pour demain.
Pour survivre, les pollinisateurs ont besoin de nectar et de pollen tout l’année. Mais entre des étés secs et des “été indiens” en automne, leur quête devient de plus en plus compliquée. Résultat : certaines espèces cherchent à se nourrir… alors que plus rien ne fleurit. La solution ? Diversifier les plantations pour échelonner les floraisons tout au long de l’année. En combinant arbres, arbustes, vivaces, bulbes et autres variétés locales, on obtient une « courbe de fleuraison » naturelle qui démarre dès février et se prolonge jusqu’en novembre. Une manière efficace d’offrir aux pollinisateurs de quoi se nourrir à chaque saison.
Certaines plantes aromatiques comme le thym, la sauge ou la marjolaine sont de vraies alliées : elles parfument le jardin, décorent les massifs… et nourrissent les abeilles. Autre réflexe essentiel : penser à l’eau. Une simple coupelle ou un vieux pot rempli d’eau suffit à désaltérer les insectes, à condition de le renouveler régulièrement. Et pour les héberger ? Un hôtel à insectes, bien exposé et fabriqué avec des matériaux naturels, attirera sans effort toute une faune essentielle. Même pas besoin d’investir : une vieille souche, un tas de bois ou un coin un peu sauvage peuvent faire l’affaire.
Bonne nouvelle pour les propriétaires de robot tondeuse : il est tout à fait possible de concilier technologie et biodiversité. Husqvarna recommande d’utiliser des arches en acier à disposer simplement autour des zones qu’on souhaite préserver. Résultat : le robot ne tond pas ces espaces, qui restent propices à la floraison et à la vie des insectes, sans devoir modifier la programmation. Ces structures peuvent aussi servir à délimiter une zone fraîchement semée ou protéger une piscine gonflable. Simples, fiables et réutilisables, elles se fixent facilement dans n’importe quel jardin.
Autre astuce : laisser volontairement certaines parties du jardin se « réensauvager ». Grâce aux robots tondeuses sans fil de la gamme NERA, il est possible de définir des « zones interdites » directement depuis son smartphone. Ces espaces deviennent alors de véritables prairies urbaines où insectes et fleurs cohabitent en paix. Ces modèles permettent aussi de varier les hauteurs de coupe, ce qui crée des différences de température appréciées par les papillons. Une manière simple de reproduire les microclimats naturels, directement dans son jardin.
Husqvarna a développé une fonction spécifique qui permet de laisser une partie du jardin à l’état sauvage, remettant en question le jardin parfaitement entretenu au profit d’un espace où le gazon soigné coexiste avec des zones sauvages. Le mode Rewilding facilite le processus en laissant automatiquement au moins 5% du jardin non tondu. La zone de rewilding peut être configurée via l’application Automower® Connect, avec des options pour ajuster la forme, la taille et l’emplacement précis.
Favoriser la biodiversité dans nos jardins, c’est aussi un choix de société. Chez Husqvarna, cet engagement fait partie de l’ADN de la marque. Depuis des années, le fabricant suédois accompagne celles et ceux qui veulent entretenir leur jardin autrement, en respectant et en valorisant chaque mètre carré de nature.