Cédric Bouckaert travaille comme représentant dans l’entreprise Van Haute Landbouwmachines à Hamme.

Dans cette rubrique, nous aimons vous raconter l’histoire des personnes qui se cachent derrière les emplois dans le secteur des jardins, des parcs et de la foresterie. En dehors des études menées à bien, c’est la passion pour les espaces verts qui relie tout le monde. Cette fois-ci, nous avons rendu visite à Cédric Bouckaert […]

28 août 2024
Helena Menten
Helena Menten

Dans cette rubrique, nous aimons vous raconter l’histoire des personnes qui se cachent derrière les emplois dans le secteur des jardins, des parcs et de la foresterie. En dehors des études menées à bien, c’est la passion pour les espaces verts qui relie tout le monde. Cette fois-ci, nous avons rendu visite à Cédric Bouckaert qui travaille comme représentant dans l’entreprise Van Haute Landbouwmachines à Hamme.

GTP: ‘Si vous deviez décrire votre travail à quelqu’un qui ne vous connaît pas, que diriez-vous?’

Cédric Bouckaert: ‘Je vends les machines pour les parcs et jardins, mais j’essaie de me concentrer principalement sur le segment professionnel de nos clients. C’est environ 70 % du contenu de mon travail. Je visite les communes, les villes et les grands entrepreneurs de jardin. Je vais découvrir exactement ce dont ils ont besoin et quelles machines de notre gamme seraient adaptées à cela. J’essaie également de réfléchir de manière à résoudre les problèmes sur les chantiers où les clients sont bloqués à ce moment-là parce qu’il n’y a pas encore de machine adaptée disponible. Dans la plupart des cas, cela s’accompagne d’une démonstration des machines. De plus, j’aide ici dans le showroom de Hamme ou si l’un de mes collègues est absent. Vous me verrez le plus souvent sur la route. Parfois, vous pouvez également me trouver lors d’événements locaux tels qu’une journée portes ouvertes d’une école d’horticulture ou autres. Cette année, nous participons au salon ‘Green Expo’ parce que nous sommes proches de Gand et que nous pouvons également augmenter notre clientèle dans ce secteur.’

GTP: ‘Pourquoi avoir choisi pour ce boulot?’

Cédric: ‘Après mes 7 années d’école d’horticulture, dont trois stages où j’ai pu expérimenter à la fois l’aménagement de jardins, la réparation de machines et la vente, il est vite devenu évident que travailler dans le secteur horticole était fait pour moi. Tout au long des stages, il est rapidement devenu évident que travailler intensivement avec mon corps tous les jours n’était pas pour moi en raison d’un mal de dos. De ce fait, le choix s’est rapidement fait d’allier ma passion pour la vente et les jardins dans un emploi de commercial. Le meilleur des deux mondes.’

GTP: ‘Y a-t-il certains aspects de votre travail que vous aimez faire? Et d’autres choses que vous aimez moins faire?’

Cédric: ‘Je préfère vendre à des clients professionnels. Ils sont au milieu du terrain et connaissent mieux les machines, ce qui vous permet d’avoir des conversations plus professionnelles. C’est ce qui rend mon boulot instructif et stimulant. Grâce à mon court stage en tant que technicien, je peux déjà me débrouiller moi-même avec quelques choses, mais pour les véritables réparations, il faut s’adresser à mes collègues de l’atelier. La diversité des tâches permet de ne pas s’ennuyer. Avant de vous lasser de quoi que ce soit, vous faites déjà autre chose. Un jour, vous êtes dans une commune pour un rendez-vous d’accompagnement. Ensuite, vous leur fournissez la documentation nécessaire et élaborez un devis ou une offre. En raison de la large gamme de machines, il y a aussi beaucoup de variété dans ce domaine. En tant que représentant, nous étions auparavant coresponsables de la réflexion créative pour le contenu de nos plateformes de médias sociaux et de notre site internet, mais heureusement, nous avons engagé récemment un collègue qui s’occupe de cela. Nous avons maintenant aussi un compte Tik Tok sur lequel nous sommes très actifs. Il est plus agréable de pouvoir externaliser cela. Souvent on n’a plus le temps pour ça et d’ailleurs, c’est un métier en soi d’être de plus en plus innovant et ce n’est pas pour moi.’

GTP: ‘Remarquez-vous que votre propre contribution est appréciée par votre employeur et les clients?’

Cédric: ‘J’ai beaucoup de responsabilités. Cela me donne de la reconnaissance et me motive. J’ai l’occasion de donner régulièrement mon avis lorsqu’il s’agit de commander des machines. Nous constatons également que les ventes d’outils de jardin sont à nouveau en hausse. Je ressens l’appréciation de nos clients lorsqu’ils sont satisfaits de l’achat de leur(s) machine(s) par la suite. En tant que vendeur, vous pouvez vendre une machine plus chère et plus lourde (ou trop légère), mais vous la récupérerez, ce qui causera des problèmes par la suite. Il est très important de réfléchir en fonction des besoins du client.’

GTP: ‘A quoi aurait ressemblé votre vie (professionnelle) si vous n’aviez pas fait ce travail?’

Cédric: ‘Grâce à mes années de formation en horticulture, la passion pour les parcs et jardins est restée dans mon sang. Vous m’auriez sans doute trouvé ailleurs dans un showroom ou quelque part sur la route dans ce secteur. Tant que je peux travailler dans la nature et surtout à l’extérieur, alors je suis heureux.’

GTP: ‘Avez-vous des rêves ou des projets particuliers pour l’avenir?’

Cédric: ‘En privé, j’ai tout ce dont j’ai besoin en ce moment. Dans ma carrière professionnelle, je suis heureux des opportunités et des défis que j’obtiens. Le travail que je fais ici apporte la stabilité nécessaire, certainement sur le plan financier. Devenir indépendant ou un autre emploi n’est certainement pas à l’ordre du jour. Si vous êtes chez un chouette employeur et que vous êtes heureux, pourquoi changeriez- vous?’

GTP: ‘Qu’aimeriez-vous voir changer dans le secteur à l’avenir?’

Cédric: ‘Ce serait surtout dans le domaine des appels d’offres aux communes. Chaque commune doit toujours avoir trois prix différents lors de l’achat de machines ou similaires. En tant qu’entreprise participante, vous y consacrez beaucoup de temps et vous perdez de temps si aucune vente n’en sort. Bien sûr, une seule personne peut faire la vente, mais si vous entendez après coup que les personnes qui travaillent avec eux préfèrent nos machines, c’est vraiment dommage pour les deux parties. Ce serait bien d’impliquer davantage les utilisateurs finaux dans le processus de prise de décision. En fin de compte, ils doivent travailler avec cela tous les jours. Je me rends aussi compte qu’il n’y a pas grand-chose à faire. En outre, il y a également une transition majeure entre les moteurs à essence et les batteries. Quelque chose dont je peux certainement applaudir les avantages. Les communes et les grands entrepreneurs de jardinage emboîtent le pas. Les petits entrepreneurs de jardinage restent sceptiques, principalement en raison des prix plus élevés. Je soupçonne que d’ici 5 ans, cela tournera largement en faveur de la technologie des batteries, en particulier avec les (petites) machines à main ou les tondeuses à conducteur marchant. C’est plus difficile avec les machines plus grandes car la machine électrique ne peut pas égaler la puissance d’une machine classique. Le prix joue également un rôle très important à cet égard.’

GTP: ‘Y a-t-il des conseils particuliers que vous aimeriez donner aux personnes qui débutent dans le secteur?’

Cédric: ‘Etre motivé car nous sommes dans un secteur très varié. Vous devez traiter beaucoup d’informations et surtout les clients s’attendent à ce que vous sachiez tout de A à Z. Vous avez régulièrement l’occasion de suivre des formations avec des importateurs. Vous pouvez suivre la formation avec différents niveaux et ainsi affiner vos connaissances étape par étape. Si vous regardez les techniciens en agriculture ou en horticulture, par exemple, c’est un travail différent du tra-vail sur une voiture. Il faut vraiment être ouvert à cela. Si vous débutez dans ce secteur, les chances que vous restiez sont très élevées car il est vraiment agréable d’y travailler et ce monde est très petit. Vous vous reverrez tôt ou tard.’

Aussi intéressant pour vous