Au fil des ans, le parc animalier Pairi Daiza est devenu une référence, non seulement en Belgique, mais aussi bien au-delà de nos frontières. Si les visiteurs s’extasient sur la beauté des lieux et des différents mondes aménagés au sein du parc, peu d’entre eux se rendent compte du travail nécessaire en coulisses pour arriver à un tel résultat, et garder un tel niveau d’entretien. C’est la tâche qui incombe notamment au service botanique. Nous avons rencontré Philippe Dubois et son équipe par une belle matinée du mois de mai afin d’en savoir un peu plus.
A l’heure actuelle, Pairi Daiza accueille plus de 7.000 animaux sur le site de l’ancienne abbaye de Cambron, et tout ce beau monde doit également être logé et nourri tous les jours. Pour ce faire, de nombreuses personnes s’affairent en coulisses jour après jour, afin que sur ce site de près de 75 ha, les animaux soient nourris, le site soit propre, que les nombreux aménagements soient réalisés en temps et heure, ou encore que toutes les opérations d’entretien et de maintenance soient planifiées correctement. Une de ces personnes est Philippe Dubois, qui est responsable botanique et de la logistique lourde. Philippe travaille depuis 2009 à temps-plein pour le parc et a donc une belle vue d’ensemble des projets menés à bien depuis tout ce temps. Nous l’avons rencontré mi-mai afin qu’il nous en dise un peu plus. Il poursuit: ‘Au départ, je suis responsable botanique et je gère une équipe de 14 personnes qui s’occupe de l’aménagement et de l’entretien de tous les espaces verts du parc. Chaque jour, nous avons un sérieux défi à relever, d’autant plus que nous continuons à faire évoluer en permanence ces aménagements. Bien vite, nous nous sommes rendus compte qu’il était intéressant de joindre la partie logistique lourde (dont font partie les télescopiques Manitou, par exemple) à notre service. Manipuler des plantes ou des arbres demande en effet des connaissances botaniques afin de ne pas les endommager, surtout lorsqu’on travaille avec un télescopique équipé d’une pince spécifique. C’est ainsi que mon service gère également ces machines et que trois personnes de mon équipe ont été spécialement formées pour les conduire.’
Philippe poursuit: ‘Pour le moment, nous disposons de pas moins de 6 télescopiques de même qu’une nacelle Manitou. Ce parc de machines nous permet d’intervenir pour des tâches assez diverses sur le site. Tous les jours, il faut en effet déplacer des palettes, décharger des camions, tailler des plantes, évacuer du fumier, apporter de la nourriture aux animaux, etc… Ces machines sont également mises à contribution pour mener à bien les tâches d’aménagement et d’entretien du parc, et elles sont donc vraiment mises à rude épreuve. De plus, nous louons régulièrement des machines supplémentaires en fonction des besoins ponctuels ou des projets à mener à bien dans le parc. Demain, un arbre arrive par exemple en provenance d’Italie, et nous avons donc loué une MRT, un télescopique rotatif à la hauteur de levage impressionnante, afin de pouvoir poser l’arbre exactement où nous le voulons, et sans risquer de l’endommager. Lorsqu’on travaille à Pairi Daiza, les maître-mots restent la réactivité et la polyvalence, car aucune journée ne ressemble à la précédente, mais c’est également ce qui fait la beauté de notre métier.’
A Pairi Daiza, les équipes d’entretien doivent réaliser un maximum de tâches le matin tôt, avant l’ouverture du parc. Philippe: ‘Il est impératif que les gros engins, comme les télescopiques, aient quitté les allées du parc pour 9h30. Les débuts de matinée sont donc très chargés, avec un planning précis des tâches à effectuer. Il convient donc de limiter tant que possible les pertes de temps dans cette course journalière contre la montre. Cela fait longtemps que Pairi Daiza travaille avec du matériel Manitou, et la robustesse et la fiabilité des machines est combinée à la réactivité du distributeur local, les Ets Loiselet et Fils, ce qui nous permet de travailler avec davantage de tranquillité. Cette relation de confiance est très importante à mes yeux, car l’élément le plus important dans notre métier reste le facteur humain, même si c’est parfois oublié. J’essaie d’être un maximum à l’écoute de mon personnel, et je vois que cette relation de confiance avec les techniciens et le service commercial de la concession porte également ses fruits. Lorsqu’une machine tombe en panne, leur réactivité permet de trouver une solution rapidement, et si le problème ne peut pas être résolu assez vite, une machine de location est disponible entretemps. Lorsque nous envisageons d’acquérir une nouvelle machine, nous optons parfois pour la location dans un premier temps, afin de ‘tester’ la machine dans nos conditions de travail avant de l’acheter. Une fois que les besoins sont déterminés, un cahier de charges est défini et notre service des achats suit le dossier de près.’
Pour l’instant, les machines Manitou sont souvent usées jusqu’à la corde, mais à l’avenir, Philippe est d’avis qu’il serait intéressant d’envisager un amortissement sur une durée fixe. Il poursuit: ‘Cela nous permettrait de miser davantage sur la valeur résiduelle, mais également de suivre les évolutions de plus près et de disposer en permanence de machines modernes et à la pointe de la technologie. En moyenne, nos télescopiques font plus de 600 heures par an. Notre propre service atelier intervient sur les petites machines, mais n’est par contre pas équipé pour les gros engins. De plus, l’avènement de l’électronique et autres fait qu’il n’est pas évident d’intervenir sur ces machines, et nous préférons donc déléguer ces tâches au concessionnaire.’
Suite aux bonnes relations entre Pairi Daiza et les Ets Loiselet et Fils, le parc animalier teste même parfois des prototypes pour Manitou. Dernièrement, Philippe et son équipe ont ainsi eu l’occasion de tester le nouveau ULM de Manitou.