Dans cette section, nous voulons souligner que travailler dans le secteur des jardins, parcs et forêts peut être fascinant. C’est pourquoi nous aimons laisser des personnes passionnées parler de leur métier. Êtes-vous fier de ce qui vous occupe chaque jour et souhaitez-vous le partager avec nos lecteurs? Faites-nous part de vos commentaires. Ou connaissez-vous quelqu’un qui aimerait raconter son histoire ici la prochaine fois? Passez-nous un coup de fil. « Faites de votre passion votre métier et vous n’aurez plus jamais l’impression d’être au travail. » Cette affirmation va comme un gant à Stephane Ateca. Le vert est sa passion et le sera toujours.
Stephane Ateca: « Je suis responsable du segment des ventes professionnelles en Belgique. Je rends visite à des clients existants et nouveaux afin de leur proposer des machines qu’ils peuvent ensuite tester eux-mêmes. J’examine avec eux les différentes possibilités offertes par nos produits. Avec les clients actuels, nous discutons de tout problème qui se présente à eux. Nous sommes également très occupés ces derniers temps avec les clients qui passent des machines à essence aux machines sur batterie. Si un client veut robotiser l’entretien de son gazon, il peut aussi me contacter. En bref, je suis le contact entre Husqvarna et l’utilisateur final. »
Stephane: « J’ai étudié l’horticulture au niveau secondaire. Ma passion pour le jardinage n’a cessé de croître par la suite. J’ai eu ma propre entreprise de paysagisme pendant huit ans où, avec deux employés, j’effectuais divers travaux d’entretien et d’aménagement de jardins et de parcs. En 2009, pour diverses raisons, j’ai décidé de quitter mon entreprise et, un peu plus tard, j’ai commencé à travailler en tant que directeur de magasin pour une enseigne de bricolage. En 2011, j’ai travaillé dans une grande entreprise de location de matériel afin de rester en contact avec les professionnels. La passion pour la nature et les engins de jardin ne m’a jamais quitté. Pendant cette période, j’ai été contacté par une agence de recrutement et l’opportunité de travailler pour Husqvarna s’est présentée. Je n’ai pas hésité longtemps. À ce jour, je n’ai aucun regret et mon travail me comble totalement. Il règne à Husqvarna une atmosphère familiale qui rend le travail agréable. »
Stephane: « Mes tâches sont très variées. Chaque jour est différent et c’est ce qui rend le travail passionnant. Par exemple, aujourd’hui, je peux présenter des machines aux clients, faire des démonstrations et donner des explications. Demain, je donnerai des sessions de formation dans une école et ensuite je rencontrerai des clients réguliers qui veulent donner leur avis ou qui cherchent simplement une solution à leur problème. Nous ne vendons pas seulement des machines, nous vendons aussi des solutions: face à un problème, nous apportons une réponse. Étant souvent sur la route, j’échappe rarement aux embouteillages. Je ne peux alors m’empêcher de penser le matin: « Encore une heure ou deux de perdues! » Mais une fois arrivé, c’est déjà oublié. »
Stephane: « Si je n’avais pas commencé à travailler à Husqvarna, vous m’auriez certainement croisé ailleurs dans le même domaine. La passion de la nature est inscrite dans mes gènes et quoi de mieux que de faire de sa passion son métier? »
Stephane: « J’ai toujours été très ambitieux avec une grande envie d’évoluer, car j’aime mon métier. Mais je n’aspire pas vraiment à me rendre à l’étranger pour une longue période, car à Husqvarna, nous voyageons régulièrement, souvent pour un ou plusieurs jours, ce qui me suffit. Je préfère utiliser mon temps pour élargir mes connaissances et développer mes compétences qui me permettront de mieux faire mon travail. Mon grand rêve est de partir en Espagne d’ici quelques années afin de me consacrer à la culture des olives. Je suis moi-même à moitié espagnol et, entre-temps, comme j’ai une oliveraie de 2,5 hectares sur laquelle je travaille chaque jour pendant mes vacances. Alors qui sait… » (rires)
Stephane: « Faire les choses différemment est un grand mot, mais dans notre secteur, de nombreux travaux dépendent de la météo. Vous devez souvent faire face à des périodes sèches ou humides. C’est toujours difficile, car si, par exemple, vous aviez prévu une certaine activité ce jour-là et qu’il pleut, vous devez toujours avoir un plan B. Au début, cela demande un peu d’organisation, mais une fois que l’on s’y fait, tout se passe bien. Nous participons aussi à de nombreux salons avec Husqvarna. Vous ne savez jamais à quel type de public vous attendre. Vous pouvez être très bien préparés, il y a toujours des surprises qui vous attendent et vous vous demanderez ensuite comment vous auriez pu gérer différemment. J’avais l’habitude de travailler beaucoup à l’organisation des salons de A à Z, mais maintenant avec le recrutement de nombreux employés, le travail administratif est effectué par mes collègues du service marketing. Je dispose donc d’un gain temps pour me concentrer sur la pratique et le terrain. Bien sûr, nous continuerons à nous soutenir mutuellement dans ce domaine. »
Stephane: « Suivre des formations dès que possible! Le métier comporte tant de défis à relever et tant de connaissances à acquérir. Le secteur est très vaste: gazon, arbres, travail en hauteur, travaux d’entretien… Et on continue à apprendre chaque jour. Aujourd’hui, plusieurs entreprises proposent des formations de bon niveau. Nous en organisons aussi régulièrement au sein de l’entreprise. Husqvarna attache une grande importance à l’acquisition de connaissances et à la transmission des derniers développements afin de pouvoir informer au mieux les clients par la suite. Il faut vraiment avoir eu le produit en main pour donner les bonnes informations. Lorsque nous parlons de tronçonneuses, par exemple, il faut connaître les méthodes de coupe, les points d’attention en termes de sécurité, le rôle majeur de la vitesse de la chaîne, l’équipement d’escalade…
Stephane: « En Belgique, des efforts devraient être portés sur le développement des fédérations de jardinage. Nos collègues néerlandais ont d’ailleurs une longueur d’avance sur ce point. Chez nous, par exemple, il reste difficile d’obtenir un simple aperçu de tous les entrepreneurs de jardinage ou paysagistes, de la région dans laquelle ils travaillent ou de la taille de l’entreprise. Espérons que nous pourrons nous développer dans les années à venir afin de mieux connaître notre groupe cible, comme aux Pays-Bas. Par ailleurs, il serait bon que le nombre de foires puisse être revu à l’avenir. Après le calme imposé par la pandémie, les deux dernières années ont été intenses pour de nombreuses entreprises. Bien sûr, nous sommes une grande marque, mais nous ne pouvons pas toujours être présents partout. Il serait donc intéressant que certaines foires puissent travailler ensemble afin d’attirer un public plus large et de présenter davantage de produits. Je ne pense pas seulement aux machines, mais aussi à la sécurité, aux vêtements de protection, aux équipements d’escalade, aux accessoires divers, au mobilier de jardin ou de rue, aux plantes, aux engrais… » §