La commune de Mont-Saint-Guibert compte trois villages et s’étend sur près de 19 km2. Cette commune, encore assez rurale pour le Brabant wallon, s’est développée assez rapidement ces dernières années, avec de nombreux nouveaux lotissements et une zone industrielle. Afin d’entretenir de manière optimale les routes et les espaces verts de la commune, Mont-Saint-Guibert investit dans des machines innovantes. Ils ont récemment mis en service un nouveau Vandaele VSV pour tondre les bords de route plus efficacement. Nous sommes allés jeter un coup d’œil.
Outre Mont-Saint-Guibert, la commune comprend également les villages de Corbais et d’Hévillers. Ces derniers restent encore assez ruraux, tandis que Mont-Saint-Guibert est une zone plus urbanisée. En 2023, le 900e anniversaire de Mont-Saint-Guibert sera célébré. L’été dernier, la municipalité a également été gravement touchée par les inondations. L’Orne a quitté son lit et le paysage vallonné a amené certaines parties basses de la municipalité à faire face à beaucoup d’eau et de boue. Nous avons eu une conversation avec Patrick Bouché, l’échevin des travaux publics et des espaces verts. ‘Pendant des années, notre commune a été considérée comme une commune industrielle, en raison de la présence d’une grande décharge et des papeteries de l’époque. En conséquence, les promoteurs immobiliers se sont principalement concentrés sur les communes voisines. Ces dernières années, cela a changé et Mont-Saint-Guibert est devenu plus attrayant pour de nombreux investisseurs. La zone industrielle Axis Parc en est un bon exemple.’
Comme la commune s’étend sur de nombreux kilomètres, le service des espaces verts a délibérément choisi de nommer une équipe d’entretien permanente pour chaque centre de village. Patrick Bouché: ‘De cette façon, les mêmes ouvriers travaillent toujours dans le même environnement. Ils connaissent le village de bout en bout et sont en quelque sorte des personnes de confiance pour les habitants. Tout le monde sait exactement quoi faire et le travail est également plus efficace. Si un problème est observé, les travailleurs impliqués peuvent réagir plus rapidement, de sorte que les résidents locaux sont également plus satisfaits. Les petites interventions n’ont pas besoin d’être demandées d’abord via l’administration. Pour les travaux plus importants, les personnes impliquées au bureau seront d’abord consultées.’
Le service des espaces verts compte actuellement 12 collaborateurs. Au sein de la commune, la plupart des travaux de construction et d’entretien sont effectués en interne. Le service des espaces verts dispose de toutes les machines nécessaires pour cela, y compris une chargeuse-pelleteuse Volvo, un tracteur agricole Same, une pelle Pel- Job, deux tracteurs de tonte des marques Etesia et Kubota, mais aussi les tondeuses à gazon et débroussailleuses nécessaires, de même que des souffleurs de feuilles, des camionnettes et des camions.
L’an dernier, la combinaison de fauche de Mont-Saint-Guibert devait être remplacée. Le tracteur existant et le bras faucheur étaient usés. Patrick Bouché poursuit: ‘Dans une première phase, nous avons d’abord pensé à acheter à nouveau un tracteur agricole avec un bras de fauche intégré, mais nous avons également commencé à penser plus loin dans la direction d’un porte-outils. J’avais déjà vu un Unimog dans une version communale, mais très vite nous sommes arrivés à la conclusion qu’une telle machine ne nous convenait pas vraiment. Après tout, la machine ‘idéale’ devait être extrêmement maniable, agir comme un porte-outils et offrir un bon confort de travail et une excellente visibilité à l’opérateur. De cette façon, nous sommes entrés en contact avec Vandaele, qui nous a présenté ce VSV. Le tracteur de fauche existant avait atteint ses limites et nous avons senti qu’il était temps d’évoluer. La manœuvrabilité du VSV est un atout important, en particulier dans le centre historique de la municipalité, où les rues sont plus étroites. Je pense également qu’il est nécessaire d’avoir la machine appropriée pour pouvoir effectuer un travail correct. Dans une première phase, ce VSV sera principalement utilisé pour faucher les bermes et mener à bien les travaux de service hivernal. Le bras de fauche est neuf, la lame à neige et l’épandeur existants ont par contre été récupérés de la combinaison précédente. Comme ce VSV dispose également d’un relevage avant et arrière, nous pourrons l’utiliser facilement pour d’autres activités à l’avenir. Un bon exemple est la brosse à adventices que nous pouvons monter sur le relevage avant. Par rapport à un tracteur agricole classique, la visibilité est bien meilleure, tandis que la combinaison est également plus maniable. Autant d’avantages pour pouvoir travailler plus vite, mieux et donc plus efficacement. Nous avons délibérément choisi de prendre un certain nombre d’options. Le traitement spécial du châssis contre la corrosion nous a semblé indispensable, tandis que la prise de force avant servira tôt ou tard à entraîner d’autres outils.’
‘Comme nous travaillerons plus rapidement avec le VSV, il sera également possible d’utiliser ce porte-outils pour d’autres activités à l’avenir. Il suffit de penser, par exemple, à nettoyer les panneaux ou à fournir de l’eau aux bacs à fleurs et aux plantations. D’autres accessoires sont également en cours de développement et une fois que nous saurons et pourrons utiliser ce VSV de bout en bout, nous investirons logiquement également dans d’autres accessoires pour pouvoir optimiser la rentabilité de la machine. D’autre part, cela nécessitera également une planification précise des différentes activités.’
Comme pour de nombreuses autorités communales, la transition vers le zéro phytos s’est accompagnée de nombreux soucis. Comme le souligne Patrick Bouché lui-même, il était auparavant assez facile d’entretenir le paysage public: ‘Comme beaucoup d’autres communes, nous travaillions principalement avec du glyphosate à l’époque et pulvérisions deux fois par an pour garder tout propre, à la grande satisfaction de la population. Lorsque la loi sur le zéro phytos est entrée en vigueur, nous avons d’abord dû acquérir de l’expérience pour savoir quelle solution semblait la plus appropriée pour notre commune.Enfindecompte,nousavonsoptépourunebrosseà adventices sur un tracteur car elle est polyvalente et facile à utiliser dans nos conditions, tandis que les coûts d’entretien sont également assez limités. Le travail le plus fin est confié à nos débroussailleuses.
Afin d’entretenir les cimetières de manière optimale, nous disposons également d’un motoculteur équipé d’une fraise spécifique à lames inversées. Celles-ci travaillent à une profondeur de 1 à 4 cm et arrachent les mauvaises herbes dans les chemins en gravier. Cette machine nous donne beaucoup de satisfaction. Il suffit de travailler ces chemins toutes les 5 à 6 semaines pour les garder propres. Après le travail avec la machine, le gravier est ratissé à plat, sans interventions supplémentaires. C’est rapide et efficace.’
A l’avenir, Patrick Bouché estime que l’entretien de tous les petits espaces verts de la commune peut être encore meilleur: ‘Après tout, cela reste le cachet de la commune et des trois centres villageois distincts. Nous devons y accorder plus d’attention. D’autre part, nous participons à la campagne ‘Villages fleuris’ depuis un certain temps déjà. Nous n’avons pas l’ambition de gagner des prix, mais cela permet de décorer notre commune plus joliment. J’attache également une grande importance à un entretien en tant que ‘bon père de famille’. Cette approche porte déjà ses fruits. Au cours des derniers mois, un certain nombre de nouveaux projets de construction ont été approuvés pour établir des lotissements résidentiels. A long terme, nous devrons également entretenir les espaces publics qui y sont liés. Il y a donc beaucoup de choses à mener à bien pour les années à venir, mais grâce à un savant mélange de bon sens, de personnel qualifié et d’une bonne ambiance, nous y arriverons!’